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CHAPITRE 2 !!!! Quelques idées se bousculent dans ma tête ..... Mais c'est pas très cohérent ! Comme le dit si bien Kenshin : ADVIENNE QUE POURRA !!

SON SOURIRE IDIOT

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Voilà 3 jours que j'étais arrivé chez Katsura. Mais je ne l'avais pas vu depuis. Ikématsu s'était mise en tête de me couper les cheveux et j'ai passé ma 1° journée à lui échaper. Elle m'avait ensuite donné des cours de caligraphie, des cours de cuisine et d'arrangement floral. Tout ça n'était pas vraiment fait pour un Samouraï mais elle mettait un point d'honneur à me cultiver. "Un samouraï doit savoir aussi bien manier le sabre que le pinceau !" était son argument préféré. Je le concevais pour la caligraphie mais pour la cuisine ..... A chaque fois que j'essayais d'échapper à son cours de caligraphie, justement, elle me répondait que mon écriture était plus que passable et quasiment illisible. Il est vrai que je ne m'entraînais qu'au sabre avec Maître Hiko.

Le soir du 3° jour, Katsura arriva enfin. Je me précipitais derrière lui.

Katsura : Que t'arrive-t-il ?!

Moi : Votre femme est folle !

Katsura : Quoi ?!

Moi : ça fait 3 jours qu'elle me court après pour me couper les cheveux !! Et quand c'est pas ça, je passe mon temps à écrire des Haïkus ou à faire des bouquets de fleurs !!

Ikématsu arriva et je me cachais tant bien que mal derrière Katsura.

Ikématsu : Kogoro ! N'as-tu pas vu Kenshin ?

Katsura : Je n'ai plus droit à des salutations chez moi ?

Ikématsu : Excuse-moi.

Elle s'approcha et l'embrassa. En même temps, elle passa son bras derrière le dos de Katsura et m'attrapa par le col.

Ikématsu : Ah ah !! Je te tiens !!

Moi : Aidez-moi, M.Katsura !!

Katsura : ..........

Katsura n'avait pas voulu que je dinne avec lui. Ikématsu m'avait préparé à manger et elle était ensuite allée servir Katsura. Ma chambre se trouvait de l'autre côté de la résidence mais j'entendis quand même certains bruits que je ne citerai pas. Vers minuit environ, comme je n'arrivais toujours pas à dormir, j'allais dans l'écurie et prépara un cheval qui m'avait été attitré. C'était un jeune cheval -4 ans- alezan brûlé (marron très foncé pour ceux qui ne connaissent pas, le corps et les crins) et assez énergique. Je partis vers la montagne. L'air était humide, des nuages s'accumulaient sur les hauts sommets mais la lune et son cortège d'étoiles brillaient de mille feux. Une légère brise faisait frémir les feuillages. Je déscendis et attacha mon cheval à un arbre. Je m'assis non loin et le regardais. Une voix me remit sur mes gardes. C'était une voix assez basse, pas très loin de moi. Je m'approchais en silence et vit une dizaine d'hommes avec des kimonos bleux à bord blanc. Ils portaient tous des katanas et des wakizachis. L'un d'eux avait de petits yeux et était assez grand. Mon regard se porta en premier sur lui mais il n'était pas le chef de cette bande. C'était son compagnon, de plus petite taille mais il était quand même plus grand que moi. Il ne semblait pas très âgé et paraissait moins agréssif que les autres.

Petit homme : Vous avez bien compris ? Il ne sagit que d'un repérage.

Grand homme : Si l'un de vous ne fait pas ce qu'on lui demande, je m'occuperai personnellement de sa mort.

Petit homme : Quand même ....

Grand homme : Allez !!

Le groupe se disperça et le petit homme passa juste à côté de moi. Je retins ma respiration mais cet idiot s'arrêta à quelques pas de moi. Il regarda les alentours.

Petit homme : Mais .... C'est un cheval là-bas ?! -Je n'arrivais plus à retenir ma respiration.

Il s'en approcha et le regarda de plus pret. Il était encore trop proche de moi pour que je puis respirer.

Petit homme : Qu'est-ce qu'une aussi belle monture fait ici toute seule ?

Ne pouvant plus tenir, je pris une grande inspiration.

Petit homme : Qui est là ?! (Il porta sa main sur la poignée de son sabre)

Moi (tout bas) : Merde ...... Je fais quoi ?!

Petit homme : Je t'ai entendu, sort de ta cachette.

Moi : .....

Petit homme : Allons, n'aies pas peur.

Je me résignis à sortir. Je pus le voir, face à la lune. C'était un homme vraiment très beau mais assez jeune.

Petit homme : Un enfant ? Comment t'appelles-tu ?

Moi : Dites-le moi d'abord et aussi ce que vous faites ici !

Petit homme : Tu as la langue bien pendue ! Enfin, je m'appelle Sôshi Okita. Mais je ne t'en dirais pas plus. Quel est ton nom ?

Moi : Kenshin Himura !

Okita : Ce cheval est à toi ?

Moi : Oui ! J'ai une question !!

Okita : Je t'écoute.

Moi : T'as quel âge ?

Okita (manifestement surpris) : Euh bah .... 19 ans. Et toi ?

Moi : En quoi ça te regarde ?!

Okita : ........... Que fais-tu ici en pleine nuit ?

Moi : Je peux te retourner la question !

Okita : Bah .... ça ne te regarde pas.

Moi : Alors ce que je fais ici ne te regarde pas non plus !

Okita : Tu habites près d'ici ?

Moi : Moui et alors ?!

Okita : Pourquoi tant de méfiance ?

Moi : J'ai entendu parler d'un Sôshi Okita, on dit par ici qu'il est le capitaine de la 1° division du Shinsen Gumi !!

Okita : Et alors ?

Moi : Tu es donc l'ennemi de M.Katsura !!!

Okita (surpris) : Tu connais Katsura ?!

Moi : En quoi ça te regarde ?!

Okita : Tu te répètes, petit .....

Moi : ...........

Okita : Bah, peu importe ! Part tout de suite ou tu vas avoir des ennuis. Je ne parlerai pas de toi aux autres.

Moi : Mmmm, qu'est-ce que tu caches ?

Okita : Moi ? Rien ! Pas comme un autre apparament....

Moi : IDIOT !! Si tu es samouraï, tu dois savoir qu'on ne doit en aucun cas trahir son Maître !!

Okita : Un point pour toi.

Moi : Et puis, je n'ai pas peur d'un minus dans ton genre.

Okita ria un peu et commença à repartir.

Moi : HEY !!! CHUIS SERIEUX !!!

Okita (avec un grand sourire) : Je n'en doute pas. Allez, file vite !

Moi : Mouais.

Je remontis sur mon cheval et partis au galop en le regardant.

Moi : Il m'énerve celui-là avec son sourire idiot !!

J'arriva environ 10 minutes plus tard chez Katsura. J'étais en train de penser mon cheval lorsque Katsura entra dans l'écurie. Il avait un simple kimono de coton blanc sur lui et ses cheveux étaient détachés -pour une fois.

Katsura : Où étais-tu ?

Moi : Je suis allé me changer les idées, en forêt. -je m'abstins de lui parler de ma rencontre avec Okita.

Katsura : Je vois. Dis-moi, je vais rester quelques jours ici, nous pourrions en profiter pour nous entraîner !

Moi : Au sabre ?

Katsura : Oui, le mien n'a pas quitté son fourreau depuis un bon moment !

Moi : Vous allez perdre !

Katsura (souriant) : Nous verrons bien.

Je finis de soigner mon cheval et nous nous asseyâmes sous la verranda.

Katsura : Tu te sens bien ici ?

Moi : Oui. Ikématsu est très gentille avec moi et vous aussi.

Katsura : Tu sais qu'il n'en sera pas de même à Kyoto.

Moi : J'en ai concience.

Katsura : Enfin, profite bien de ces quelques semaines ici. Ce ne sera plus pareil après. Plus jamais.

Moi : ...........

Katsura : Je suis désolé.

Moi : Mais je suis heureux....

Katsura : Hum ?

Moi : ... de vous avoir connu, vous et Ikématsu.

Sans que je comprenne pourquoi, Katsura me prit dans ses bras en manquant de m'étoufer. Je sentis des larmes tombées sur mon épaule.

Katsura : Pardonne-moi Himura, pardonne-moi.............

Le lendemain matin, plus précisément vers midi, je me levais et allais directement dans la chambre de Katsura. J'entre-ouvris le shôji et le vis allongé sur son lit avec Ikématsu dormant à ses côtés.

Moi (à moi-même) : Ils ne savent pas s'arrêter..... Mais quand même, à cette heure-ci.....

Je me prépara quelques boulettes de riz -un grand merci à Ikématsu au passage- et resella mon cheval. Je retournis à l'endroit où j'avais rencontré Okita. Il y avait une marque d'un feu -certainement fait la veille- mais pas de traces des Shinsen Gumi.

Moi : Je devrais peut-être en parler à Katsura.

Je décidais de continuer à voir les alentours. Vers 13 heure, je fis alte et mangea un morceau.

Moi : Katsura et Ikématsu doivent être inquiet à mon sujet. J'aurais dû laisser un mot comme quoi je m'absentais aujourd'hui.

Je continuais à me promener à cheval pendant le reste de la journée. Le soir commençait à tomber et j'étais arrivé aux portes de Kyoto. Les lumières de la ville s'allumaient une à une.

Moi : Comment peut-il y avoir une guerre dans une ville si belle ? Il est de mon devoirs, en tant que Samouraï, de protéger cette ville et ses habitants. Même si ce n'est pas là l'opinion de mon chef. C'est ma Voie.

La lune nouvelle me rappella qu'il se faisait tard et que je devais rentrer. J'arrivais à quelques pas de la résidence de Katsura à minuit passé. Des voix me firent stopper mon cheval. Je l'attacha dans un coin sombre et je regardis ce qui se passait. Les hommes d'hire soir se trouvaient pret à attaquer la maison. J'escalada le mur et rentris avec fracas dans la chambre de Katsura -où se trouvait Ikématsu.

Katsura : Himura ! Sors d'ici !!

Moi : Ils sont là..... -j'étais essouflé.

Katsura : Qui ça ?

Moi : Les Shinsen Gumi !!

Katsura et Ikématsu se levèrent et s'habillèrent rapidement. Je partis au devant. Le shôji de la verranda s'ouvra et Okita entra sans bruit. Je l'attendais avec une lampe à huile que j'alluma dès que je le sentis près de moi.

Okita : Toi ?! Que fais-tu ici ?!!

Moi (d'un ton très calme) : Je peux te retourner la question. -mon ton m'étonnait moi-même !

Okita : Fiche le camp ! Tu vas te faire tuer si tu restes ici.

Moi : Vous êtes venus, toi et tes compagnons du Shinsen Gumi, pour tuer Katsura, n'est-ce pas ?

Okita : ça va se soit !

Moi : Je t'en empêcherai.

Je dégaina mon sabre et le laissa sur mon côté droit, mon bras tout à fait détendu.

Okita : Mais tu n'es qu'un gamin.

Moi : Vraiment ?

Grand homme : Okita !!

Okita : Occupez-vous de Katsura, je me charge de ce jeune écervelé.

Grand homme : Et les ordres, Okita !!!

Okita : Saïtô, concidère que c'est moi qui donne les ordres.

Saïtô : Kondô ne te le pardonnera pas !!

Okita : Je m'en fiche.

Il dégaina son sabre et le mit en position droite devant lui. Nous ne bougions pas. La flamme de la lampe tremblait. Comme le shôji était ouvert, il y avait un légé courant d'air. Bien que protégée, la flamme était à la mercie du vent. Soudain, elle s'éteignie mais nos 2 sabres s'entre choquant éclairèrent comme en plein jour la verranda. Le 1°assaut ayant échoué, je me mis en garde Battô et Okita se plaça d'une manière que je ne connaissais pas. Il voyait bien que j'étais hésitant et il s'élança sur moi en visant l'épaule droite. J'allais me protéger lorsqu'il changea et me toucha à l'épaule gauche et bougea rapidement pour m'atteindre à la tête. Je fis un bon de côté de justesse. On entendait des "OoOoOoOoh" parmis les autres Shinsen Gumi. Certains prétendaient ne rien avoir vu le moindre mouvement.

Mon épaule gauche saignait abondamment. C'était assez génant. Okita semblait essoufler. Pourtant, je n'avais pas attaqué. Mon sabre était toujours dans son fourreau. Après nous être de nouveau regarder, je me remis en garde Battô, mais avec ma main droite légèrement plus basse pour avoir plus de force. Okita reprit sa position droite.

Okita : Pourquoi t'acharnes-tu ? Tu es blessé.

Moi : Pourquoi t'acharnes-tu ? Tu es malade.

Même le grand avec ses petits yeux, Saïtô, semblait perplexe. J'avais trouvé le seul point faible d'Okita : sa maladie. Il s'élança de nouveau sur moi et je réussi à parer le coup. Je rengaina mon sabre rapidement et éxécuta ma technique de Battô. Un éclaire illumina les ténèbres et Okita s'effondra à terre. Saïtô dégaina et m'attaqua à son tour. Son coup était rapide et précis. Je sauta en l'air et il me toucha le mollet droit. Je retomba en saignant.

Saïtô : Tu es fort mais pas assez pour me battre. Vous 2, ammennez Okita dehors. Les autres, avec moi !

Ils passèrent tous devant moi alors que j'étais totalement incapable d'aider Katsura à s'en sortir. Je me maudissais interrieurement. Comment pouvais-je devenir Samouraï et honnorer mon Maître en laissant les premiers venus tuer mon chef ?! Je restais là, dans le noir, à pleurer pendant quelques minutes. J'entendis alors le cri d'un domestique.

Moi : NON !!!

Je me levais rapidement et courru jusqu'au lieu du massacre. Tous les domestiques étaient allongés à terre, le corps couvert de sang. Katsura était au fond de la pièce, avec Ikématsu. La vue de cette femme pleurant me mit dans une rage folle. Mon sabre blessa plusieurs personnes, peut-être même en tua, je ne sais pas mais après quelques minutes, il n'y avait plus que Saïtô debout. J'étais blessé moi aussi à de nombreux endroit. Lui se tenait droit, ignorant le danger, affrontant la mort. D'un certain point de vue, je l'admirais. Il pouvait admettre sa mort sans crainte alors que moi je pleurais toutes les larmes de mon corps à cet instant. Il dégaina son sabre et se remit dans sa position.

Saïtô : Je ne pensais pas qu'un gamin comme toi pouvait être aussi fort. Je te félicite. Même si tu as réussi à parer la technique Sandan Zuki d'Okita tout à l'heure, tu n'as pas réussi à éviter la mienne, mon coup de crocs.

Résigne-toi.

Moi : Tu plaisantes ? Je ne quitterai pas cette terre temps que je n'aurai pas achevé cette guerre stupide où des innocents souffrent à cause d'hommes comme toi !

Saïtô : Que de belles paroles dans la bouche d'un enfant. Dommage que ta vie s'arrête là !!!

Il fonça sur moi avec une vitesse que j'arrivais à peine à concevoir. Je sauta en l'air une nouvelle fois.

Saïtô : Tu croyais pouvoir éviter mon coup ?! SOTISES !!!

Il me rejoignit dans les airs et me transperça l'épaule gauche. Je retombais sans pouvoir faire quoi que ce soit. Mon épaule saignait vraiment beaucoup. Celà commençait à m'inquiéter.

Saïtô : Alors ? Est-on calmé ?

Moi : En plus, tu t'acharnes sur mon épaule alors que j'y étais déjà blessé. C'est lâche de ta part.

Saïtô : ça se voit que tu n'y connais rien en kendô ! Viser les points faibles est la base de tous combats.

Moi : Merci de me le dire. J'en tiendrai compte la prochaine fois.

Saïtô : Il n'y aura pas de prochaine fois pour toi !!

Je me relevais comme je le pus. Cet homme était vraiment très grand. Je ne lui arrivais qu'à peine au coude.

Sa force était aussi sans mesure. Tout comme la mienne. Je rengaina mon sabre.

Saïtô : Tu abandonnes ?

Moi : .......

Saïtô : Espèce .......

Il s'élança mais cette fois, je pouvais voir tous ses mouvements. C'était comme si tout se passait au ralentit. Je passa derrière lui avec une agilité déconcertante et donna le coup de grace. Il resta à terre, les yeux grands ouverts et choqué. Katsura et Ikématsu restèrent eux-aussi sans voix.

Moi : C'était la technique de l'éclat du Dragon "Tsumuji" de l'école Hiten Mitsurugi Ryû. Souviens-t-en lorsque nous nous battrons à nouveau.

Saïtô : Pourquoi ne pas m'achever maintenant ? Tu dois en être capable si tu es Samouraï.

Moi : Je ne le suis pas encore.

Saïtô : Nous nous reverrons alors à Kyoto.

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SON SOURIRE IDIOT

Voilà voilà -c'est ma super phrase de la mort qui tue la fin-, c'est fini pour ce 2° chapitre !! On a vu Okita !!! Bêêêêê !!

^^ Ceux qui ne sont pas au courant ne peuvent pas comprendre. Bah c'est pas grave ! Peut-être un jour vous expliquerai-je ...... Un jour ......

Pour toutes idées concernant le "bêêêêê" :
Hitto_sama@hotmail.com






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Pour les nostalgiques de l'ancienne version, c par ici ;)

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